Epargne salariale

En cas d’adoption du budget 2025 ce mercredi 05 février, le barème de l’impôt sur le revenu va être indexé de 1,8 %, résultat de l’accord trouvé en commission mixte paritaire (CMP) vendredi dernier entre sénateurs et parlementaires.

Une bonne nouvelle pour les Français, mais moins favorable que la précédente proposition défendue au Sénat. Voici pourquoi.

Un impact direct pour tous les Français

Si le gouvernement du Premier ministre François Bayrou est pratiquement assuré d’échapper à la censure, la revalorisation de l’impôt sur le revenu de 1,8 % deviendra effective. Cette indexation, qui tient compte de l’inflation, est le résultat de l’accord obtenu entre députés et sénateurs en Commission mixte paritaire.

Concrètement, les nouveaux barèmes augmentent le niveau de revenu nécessaire pour entrer dans les cinq différentes tranches d’imposition des ménages.

Les cinq tranches en détail

Voici les nouvelles règles d’imposition pour la déclaration 2025 sur les revenus perçus en 2024 :

  • 0 % si vous êtes une personne célibataire sans enfant et que vous gagnez moins de 11 497 euros ;
  • 11 % pour les revenus entre 11 497 et 29 315 euros ;
  • 30 % pour les revenus entre 29 315 et 83 823 euros ;
  • 41 % pour les revenus entre 83 823 et 180 294 euros ;
  • 45 % pour les revenus au-delà de 180 294 euros.

Une proposition moins favorable que celle du Sénat

Initialement, la version du budget 2025 adoptée par le Sénat prévoyait une revalorisation du barème de l’impôt de 2 %, soit plus que celle votée par les 14 membres de la CMP vendredi dernier. Malgré ce petit coup de rabot, environ 600 000 Français supplémentaires devraient ainsi échapper à l’imposition sur leurs revenus cette année.

En l’absence d’indexation, 380 000 nouveaux foyers auraient au contraire été imposables, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Si vous êtes en revanche imposés mais que vos revenus n’ont pas augmenté entre 2023 et 2024, votre imposition devrait donc logiquement baisser.

 
Previssima – A. PANIZZO le